1 octobre 2005
Détour
T'en as assez profité. Je t'ai fait un sentier trop bien, trop droit. Tu as gambadé sur cette route... autoroute. Il est temps de te faire passer par le bois. J'aurais dû t'avertir avant. Je croyais que tu comprendrais. Il aurait fallu t'arrêter plus souvent. T'as préféré courir, insouciant, comme un enfant . Je détourne maintenant ce chemin. Allez, tu tournes ici, oui, ce chemin de gravier. Je vois bien que tu ralentis! Aurais-tu peur? Je ne te mens pas; tu feras des rencontres malheureuses. Mais au bout du compte, tu sortiras par la clairière, allumé comme jamais auparavant. Armé jusqu'aus dents pour un autre embranchement.
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